Saints et dictons du 11 juin.

Publié le par Ma Cocotte

Barnabé (lat. Barnabas), Saint, apôtre ( v. 60).

Disciple et compagnon de saint Paul, apôtre, lévite originaire de Chypre, Barnabas ou Barnabé est considéré comme un apôtre et un évêque. Il est présenté aux apôtres par Paul de Thrace nouvellement converti. (image : Saint Barnabé par Jacques Callot v. 1630)

Représenté en Habit pontifical ou en dalmatique.

Attributs : évangéliaire qu’il pose sur la tête d’un malade ; malade qu’il guérit ; pierre de sa lapidation.

“A la Saint Barnabé apôtre, tous les biens sont nôtres, à moins que Saint Cyr ne les ôte.”

« A la saint Barnabé, fauche ton pré. »

« A la saint Barnabé, la faux au pré. »

« A la saint Barnabé, le taon passe le Vé. »

 (Le « Vé », c’est l’anse des Vés, à la limite d’Isigny. A cette époque, les taons commencent à piquer dur).

« A la Saint Barnabé, les jours croissent du saut d'un baudet. »

« A saint Barnabé, canards potelés. »

« Au temps de la saint Barnabé, la gerbe retourne à l’abbé. »

“Blé fleuri à Saint Barnabé, abondance et qualité.”

« Le plus grand jour de l’été, c’est le jour de saint Barnabé.

A la saint Barnabé, on sème le navet. »

« Quand il pleut à la saint Barnabé, il y a de l’avoine partout où on a semé. »

« Saint Gervais, quand il est beau, tire Médard, et Barnabé de l'eau. »

« Si Médard et Barnabé, comme toujours, s’entendaient pour te jouer des tours,

tu auras encore Saint Gervais que le beau temps va (ou peut) ramener. »

 « Quand il pleut à la saint Médard, il pleut 40 jours plus tard.

A moins que saint Barnabé remette le pain dans la maie.

Et s’il pleut à la saint Barnabé, ça repousse jusqu’à la saint Gervais qui ferme le robinet. »

 (la restriction de saint Gervais a été créée pour combler la différence de dates. Dans l’ancien calendrier d’avant la réforme de 1582, la saint Médard tombait le 20 juin.)

“S'il pleut à la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard,

à moins que Saint Barnabé ne vienne l'arrêter.”

Ou : “À moins qu'à la Saint Barnabé ne brille un beau soleil d'été.”

« De Barnabé la journée clairette, saint Médard rachète. »

Hugues, saint, bienheureux ( 1158).

Abbé du monastère de Marchiennes. Il avait fait ses études à Reims, sous la direction de Robert de Clairvaux. A l'âge de vingt ans, ayant perdu son père, il revint à Tournai et se laissa aller aux séductions du tentateur. Un jour enfin, il se décida de changer de conduite et, malgré les réticences de sa mère, il entra à l'abbaye de Saint Martin de cette ville, puis fut envoyé à Noyon. Quand le pape Eugène II, lors du concile de Reims, choisit l'abbé de Marchiennes comme évêque de Soissons, Hugues dut accepter cette charge abbatiale. Il la remplit durant dix ans s'appliquant à y faire régner la prière et la paix.

(In Nominis, aucune autre information).

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