poesie

Quand je serai plus vieux, je n'aurai plus de haine Je ne verrai du monde que ses belles façons, les jupes des filles insouciantes sous lesquelles je n'ai jamais posé les yeux, les sourires timides que je n'ai pas su prendre, les mains tendues toujours...

Plus qu'un pays c'est un refuge où je me tais A corps et main nus je te parcours chaque jour Y a t il une courbe qui m'échappe alentour ? Sans attendre, j'en explore tous les secrets A mes larmes d'automne, répond ton souffle court Guérissant le chagrin,...

Je t'ai cueilli ce chèvrefeuille Il pousse au tombeau des amants Sans que ceux-ci ne le veuillent... Il fleurit aussi à Montreuil Éternel attachement Il te dira combien je t'aime Et cette ardeur que j'ai au cœur A chaque fois que tu y sèmes Toute cette...

Je suis là, maman... Chut, respire, ne parle pas, je suis là, maman... Je tiens ta main comme autrefois tu caressais La mienne... tendrement, comme toi au temps passé Et aujourd'hui, c'est ma main qui t'apaise, maman Chut, ne dis rien, repose-toi, ne...

Les flots m'attirent, m'entraînent, ballotée par les vents Nageant à perdre haleine et à contre-courants Épuisée, tout s'enchaîne et j'ai si peu de temps... Parfois, des îles surviennent et j'y dors un instant Des îles où je suis reine ou belle au bois...

Un colibri tout de bleu orné tatoué sur mon épaule gauche, juste derrière, appuyé contre mon cœur, prêt à prendre son envol. Si petit, si fragile, au vol acrobatique, capable de voler à reculons. Si petit, si fragile… et pourtant capable de traverser...

Souffle le vent de l’ouest, c’est un vent printanier Souffle pétales et fleurs, souffle désirs et folies J’ai voulu l’attraper mais le vent s’est sauvé J’ai voulu l’embrasser mais le vent a bien ri. Souffle le vent du sud, c’est le vent de l’été Souffle...

Si forte Amour naît de l’attente... Je compte les jours et suis patiente Pleurs cachés au fond de mon coeur, Sourires masquant si grande douleur Plaise à Dieu qu’espoir ne me mente... Plus rien ne me plaît ni me tente Si tant est que je sois vivante Le...

Si fort fut mon chagrin, si sincères ses regrets, Si lourde était sa peine, si légères mes caresses, Si âpre ma solitude, si patients ses baisers, Si loin est-il parti, et moi de fuir sans cesse. Si longue séparation, si court le temps donné À nos cœur...

Pour me faire pardonner, un poème du temps d'avant, de l'insouciance et des amours... Ballade de l’abandon Nos rires d’antan, mon bel amant, ne sonnent plus ni ne résonnent au gré du vent. Je t’aimais tant… Il faudra bien que tu pardonnes Si grand chagrin...