Poème : Et si les souvenirs s'estompaient à l'aurore ?

Publié le par Ma Cocotte

Et si les souvenirs s'estompaient à l'aurore ?

La nuit comme un soupir, apaisant nos deux corps

Si ce n'était qu'un rêve, un songe, une chimère ?

Un souffle comme une trêve, une île en pleine mer

Des éclats de sourire, des miettes de ta tendresse

Un peu de nos désirs, mélangés de caresses

Et si les souvenirs surgissaient à l'aurore ?

 

Et si tout s’aiguisait à l’annonce de la mort ?

Si l’urgence de la vie emportait toute raison ?

Si vous étiez celui qui n’aurait plus de cesse

Que d’embraser nos mains, sans dire aucune promesse ?

Si ce n’était qu’espoirs, désirs et déraisons ?

Les lames de nos mots, les larmes de nos corps…

 

Et si c’était la vie qui l’exigeât encore ?

La vie contre la mort, nos désirs, nos faiblesses ?

Faut-il que nous luttions ? Faut-il que cela cesse ?

La vie nous a donné… si elle donnait encore ?

Si c’était nos destins, un même rêve, un même sort ?

Il faudrait renoncer ? Il faudrait avoir tort ?

 

Nos absences nous lient, et nous supplient nos corps…

Et si c’était la vie qui nous soufflait : encore… ?

 

(c) Coquecigrues-billevesées. Si vous souhaitez utiliser ce poème, contactez-moi par commentaire, merci (ou au moins citez mon blog :)).



(Ill. dans son contexte.)

Publié dans Poésie

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