Ma Cocotte... Rebelote !
Tout a été dit. Le bonheur est plutôt discret, je crois. En amour, seuls les drames, les blessures, les tourments de l'âme me semblent dignes d'intérêt, comme en toute autre discipline, je pense.
Le bonheur emplit l'âme et le coeur de satiété.
Rassasiée.
Je le suis.
Plus de manques, plus de frustrations, ni de vide à emplir, frénétiquement, sporadiquement, voracement...
Plus besoin de vie par procuration.
Ma vie est... waowwwww...
Il faut croire que je ne suis pas, au fond, un écrivain, un vrai, un pur, un dur, un qui ne peut vivre sans écrire.
Il faut croire qu'écrire fut mon acte d'amour palliatif.
Il faut croire que je ne suis qu'une dilettante de l'écriture.
Ça tombe bien, j'adore ce mot.
Prononcez-le à voix haute.
« Di-let-tan-te »
Joli, non ?
Je suis, dixit mon Larousse, une personne qui s'adonne à un travail , à un art pour son seul plaisir, en amateur, avec une certaine fantaisie.
Je le veux bien, ce mot. Il est pour moi.
Ma Cocotte ou la dilettante de la plume.
Parfois des idées me traversent l'esprit, des noyaux d'histoire... alors comme à l'accoutumée je rêvasse... puis je pense à lui, à nous, à hier et aujourd'hui. Je souris niaisement. Un petit soupir de contentement expire sur mes lèvres. Sans nul doute, une expression d'insupportable suffisance éclaire mon regard.
Et vous voudriez que j'expose ce sirupeux sourire à la face du monde ? Que nenni.
En revanche, le côté palliatif du blog est aujourd'hui une nécessité absolue.
Une page se tourne.
Ma Cocotte et son Coq batifolent en basse cour, la nichée tout autour.
Et Ma Cocotte a pris une décision.
Cela va devenir le sujet du blog le temps que ça durera.
Allez savoir, cette décision, fatalement, va provoquer de la frustration, de l'envie, des besoins, des crises, des drames, des larmes...
Ma plume irait-elle s'y tremper ???
Petite digression...
L'illustration provient de la fascinante, obsédante, intrigante BD du grand, de l'unique, de l'incomparable Yslaire.
Je ne voudrais surtout pas le rencontrer.
Son oeuvre me touche trop.