Saints et dictons du 9 juillet.
Procule, Sainte, martyre († 11e s.).
Elle était la fille unique d'une famille de la noblesse du Rouergue. Ses parents profondément chrétiens n'en avaient pas moins des espérances mondaines et, sûrs de l'obéissance de leur fille, ils lui cherchèrent un époux digne du rang, de la fortune et de la beauté de la future épouse. Procule refusa tout net de se plier. Des semaines passèrent et nul n'en parlait plus. Mais les parents avaient conçu un stratagème. Ils fixèrent l'époque des noces et un beau jour sainte Procule vit arriver, Géraud, son fiancé en brillante escorte. Les invités étaient également de la fête. Procule se déguisa en pauvresse, prit la fuite et disparut. Tout un chacun attendit vainement et comprit la chose à la vue des appartements vides. Après bien des recherches, Géraud la retrouva et, dans sa colère, la décapita. L'histoire est belle, même si elle est améliorée dans les récits touchants dans lesquels le Rouergue, l'Auvergne et le Bourbonnais ont rivalisé d'imagination. Elle est honorée à Gannat comme vierge et martyre. Scène dépeinte : la sainte porte sa tête à un chapelain nommé Paul. Sainte céphalophore.
Patronne de la ville de Gannat.
« Après Sainte Procule arrive la canicule. »
Amandine, Sainte, martyre († 1900).
Pauline Jeuris, franciscaine missionnaire de Marie, martyrisée par les Boxers. 7 religieuses qui appartenaient à la Congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie. Lors de la réaction anti-chrétienne des Boxers en Chine, elles furent massacrées à Tai-Yuan-Fou en Chine du Nord le 9 juillet 1900. On fête aussi les Natalie, Amandine, Pauline, Amanda, Amandino, Mandy.
Brice, Saint (6e s.)
Après avoir mené la vie monastique à l'abbaye de Micy-Saint-Mesmin près d'Orléans, il vécut en ermite dans une forêt du diocèse de Sées où sa mémoire est encore célébrée, à Saint-Brice-sous-Ranes (61).
En 1930, on fête sainte Blanche, aujourd’hui fêtée le 3 octobre.