Saints et dictons du 27 avril.
« Mars est comme la romance, il finit comme il commence. »
Anthime (lat. Anthimus), Saint, évêque et martyre à Nicomédie, martyr († 303).
Eusèbe de Césarée, l'historien de cette époque, nous apprend qu'un incendie avait ravagé le palais impérial de Nicomédie. La cause n'en était sans doute qu'une chandelle mal éteinte ou l'étincelle d'une cuisine. Mais ce fut l'occasion d'accuser les chrétiens et l'empereur décida une persécution violente. Ils furent très nombreux à être arrêtés dans un massacre épouvantable. Tous ceux qui n'avaient eu le temps de s'enfuir, furent brûlés vifs, quelques-uns jetés à la mer. Saint Anthyme n'était pas connu des soldats qui poursuivaient les chrétiens. Comme ils arrivaient à la ferme où il se cachait, il les reçut, les invita en leur disant : « Vous ne connaissez pas l'évêque Anthyme ? Moi, je le connais, je vous le livrerai tout à l'heure. » Il leur offrit un repas comme pour fêter un heureux événement, puis il dévoila son identité. Il eût la tête tranchée.
« La gelée de Saint Anthime à ta joie mettra sourdine. »
Zita ou Zite, Sainte, servante à Lucques (Lucques, 1218 - † 1278).
Née en Italie, à douze ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus. Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie. Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.
Représentée portant des clés ou encore avec des fleurs et du pain ou vêtue d’un tablier et coiffe blanche.
Attributs : cruche ; trousseau de clés.
Patronne des domestiques, employés de maison.
« A la Sainte Zita, le froid ne dure pas. »
Théodore de Tabenne, Saint, ermite, abbé (Haute-Thébaïde, v. 314 – † v. 368).
Disciple de saint Pacôme, il se montrait habile à réconcilier les frères divisés, tant était grand le rayonnement de sa charité. Il succéda à saint Pacôme dans le gouvernement des moines de la Thébaïde.