Visite officielle des Sarkozy en Grande-Bretagne

Publié le par Ma Cocotte

 

 

Aujourd’hui, j’ai cédé à la tentation du monde People… j’ai lu un article passionnant dans le CourrierInternational  !

 

Quoi ? Comment ? Mais c’est pas un journal people, ça, le Courrier International !!!

 

Si ! Si ! J’ai lu un article de John Walsh paru dans « The Independent », journal londonien, intitulé : « Leçon de savoir vivre à l’usage des Français ».

 

Je vous conseille vraiment ce journal. On y trouve des articles parus dans la presse étrangère et traduits en français. Ne serait-ce que pour les évènements qui se produisent en France, ça permet de relativiser et ça donne une idée de notre image à l’extérieur du territoire… On a tellement tendance à être franchouillards et à croire que le monde s’arrête à nos frontières. Ça fait du bien.

 

Alors, je résume la partie intéressante de l’article : les conseils donnés au couple Sarkozy et son épouse pour leur visite officielle à Londres.

 

1. « Le président ne doit pas embrasser sa majesté. »

Ni sur les mains, ni sur les joues et sûrement pas sur la bouche… et le journaliste d’évoquer une grosse gaffe en disant : « Si la reine se dérobe, il ne doit pas faire comme il a fait à un homme qui refusait sa poignée de main et lui lancer : « Casse-toi, connasse. » Je me marre en imaginant la scène…

 

2. La tenue vestimentaire. Ni cycliste, ni short, ni jogging, ni nudité accompagnée de cuissardes. Le journaliste fait allusion à de récentes photos de Carla Bruni-Sarkozy parues dans la presse. « Ce n’est pas une toilette appropriée pour une visite d’Etat. » La aussi, j’imagine la scène : descente de l’avion en tenue d’Adam et Eve. Trop fort.

 

3. Le comportement. Le président français devra laisser sa femme tranquille, même s’il en est raide dingue amoureux, et d’autant plus la reine : « Il est interdit de toucher autrui, de lui pincer les fesses, de lui mettre sa langue dans l’oreille, de courir partout et de sauter dans la piscine. »

Là, j’imagine notre président faisant une grosse poutouille à Queen Elizabeth, accompagnée d’une belle claque sur le popotin et d’un « Alors, ça roule, ma poule ? » tonitruant…

 

Avouons que nous serions nombreux soudain à nous passionner pour la politique.

 

Ou bien alors à la nouvelle mode, la mode chti. (ça y est je suis enfin aller voir le film « Les chtis », il était temps. Bonne comédie : caricature juste assez forcée pour être drôle, énormément de générosité et de tendresse ; un bonne soirée, beaucoup de rires… Pourvu qu’ils ne sortent pas une suite.)

 

4.La musique. « Madame Sarkozy devra s’abstenir de susurrer ses chansons et/ou de jouer de la guitare en présence de la reine. » Dont acte.

 

5. C’est à la reine d’engager les conversations et seulement à la reine. Notre président est censé répondre poliment en anglais et ne pas aborder de sujets gênants, style vie personnelle.

 

L’article pose également d’autres questions :

 

Le discours de Sarkozy à la Chambre des communes sera-t-il en français ou en anglais ? C’est qu’il y a 630 députés, ça en ferait des oreillettes…

 

Restera-t-il une seule nuit alors que la reine l’a invité pour deux ? Comme c’est shocking d’oser refuser une nuitée gratis à Windsor.

 

Que de questions existentielles.

 

Faisons le bilan.

 

Dans la presse britannique, notre président est surnommé le « président bling bling ». Il n’a pas fait d’étincelles et s’est fait totalement éclipser par son épouse, notre belle Carla Bruni-Tedeschi-Sarkozy…

L’image, c’est strass et poudre aux yeux, à égalité entre les deux époux.

 

Je n’ai pas réussi à trouver la réponse à la question : ont-ils passé une ou deux nuits à Windsor ? Si vous le savez, dites-le moi !!!

 

Il y avait cette grande interrogation aussi : révérence ou pas révérence ?

Carla a commis une petite génuflexion. C’est-y pas mignon ?

 

A la Chambre des communes, le président a commencé son discours par une phrase en anglais, quand même : « Thank you but waiting my speech » puis a continué en français, fidèle à lui-même…

 

Mais tout le monde s’en moque un peu.

 

Les journaux britanniques sont sous le charme de la femme du Président. Il faut dire qu’à New York, chez Christie’s, comme par hasard, a été mise aux enchères une photo de Carla, nue, bien évidemment…

 

Et l’Independent, toujours, résume d’une phrase le sentiment britannique :

 

« M. Sarkozy a beau se présenter comme un président visionnaire... C'est sa femme qui a les yeux tournés vers l'avenir : son ensemble Dior, de la collection 2008, ne sera disponible à la vente que dans quelques mois. »

 

Waouh… elle a des frusques de Dior avant même la mise sur le marché ??? Hé ! Oh ! Y a quelqu’un qui pourrait vérifier que c’est bien sur sa cassette personnelle qu’elle s’attife, notre Carla ?

 

Je veux bien payer des impôts pour les routes, les écoles, les hôpitaux, les personnes âgées et tutti quanti mais pas pour que Carla soit habillée comme une princesse. Ah bin nan alors !

 

Toutes ces lectures réjouissent et ensoleillent ce dimanche pluvieux.

 

« That’s all folks ! » Comme dirait l’autre…

 

Et pendant que les Etats-Unis planquent derrière la bataille Clinton / Obama le drame humain des faillites successives, de la classe moyenne réduite à vivre en mobil home, pendant qu’en France on se paupérise, pendant qu’ailleurs les gosses triment comme des esclaves, pendant qu’ici ou là des hommes et des femmes meurent pour un peu d’air frais, que l’on va jouer à la guéguerre ici ou ailleurs…

 

Pendant ce temps-là, on admire le regard énamouré, amoureux, mouillé, humide, etc. de notre président pour cette femme qui affirme haut et fort que la monogamie fidèle, c’est quelque chose qu’elle ne comprend pas (quel courage, quand même, quelle insolence, j’aime bien ce côté-là)…

 

Oui, pendant ce temps-là, on se console en se disant qu’au moins, y a un homme politique dans ce bas monde qui est fou amoureux de sa femme.

 

Je reconnais publiquement que je suis assez admirative de son courage de l’avoir épousée, cette magnifique femme sulfureuse, évoquant plus le scandale que la compassion, le don de soi (quoi que…) bref…

 

Il a vraiment des ********, notre Président, rien ne lui fait peur, même pas de se faire voler la vedette par sa belle.

 

C’est-y pas mignon, tout ça ?

 

 

Publié dans Vu - lu - entendu...

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